jeudi 5 février 2009

Quelques références...

Face au sujet que je veux développer, il me semble intéressant de relever quelques noms d'artistes référants traitant à leur manière quelques unes des notions évoquées précédemment:


ANDREW MANIA
(né en 1974) artiste britannique




                                                              img 1 et 2_Untitled_2005


      Andrew Mania est connu pour ses portraits mettant en vedette des jeunes.
Par son approche, il attire notre attention sur notre propre désir et la nécessité de regarder des images ou des photographies, des documents, de notre expérience du monde à travers des enregistrements visuels ou des impressions.
L'artiste attire notre attention sur les conventions et les artifices de l'image et de l'implication du spectateur dans un acte conscient de la recherche.


NAN GOLDIN
(née en 1953) photographe américaine






                                           “ The Ballad of Sexual Dependency ”_1981-1996



      C'est en photographiant sa famille qu'elle entame son oeuvre photographique.
Elle reste en effet très proche de l'album de famille, par sa technique comme par ses sujets.
En 1972, Nan Goldin entre à l'école des Beaux Arts de Boston où elle rencontre le photographe David Armstrong qui devient par la suite drag queen, ce qui permet à l'artiste de côtoyer ce milieu marginalisé et de le photographier par la suite tout au long de sa vie.
A cette époque, Nan Goldin photographie essentiellement en noir et blanc, puis déménage en 1978 à New York et passe du noir et blanc à des couleurs saturées plongées dans une lumière artificielle.

 “ The Ballad of Sexual Dependency ” reste son oeuvre majeure dans laquelle des thèmes comme la fête, la violence, la drogue, le sexe, ou encore l'angoisse sont abordés au moyen d'environ 800 clichés.

Nan Goldin a le désir de photographier la vie telle qu'elle est, sans censures et s'intéresse au comportement physique des gens.
Elle traite en effet de la condition humaine de la douleur et de la difficulté de survivre.
L'appareil photographique est pour elle un médium idéal permettant de sauvegarder des traces de vie, pour faire naître une deuxième mémoire.

Nan Goldin se trouve également confrontée à l'apparition du sida qui décime ses amis proches et ses modèles, qu'elle photographie de leur pleine santé jusqu'à leur mort.

“ Nous sommes liés non par le sang ou un lieu, mais par une morale semblable, le besoin de vivre une vie pleine et pour l'instant présent, une incrédulité en le futur, un respect similaire de l'honnéteté, un besoin de repousser les limites et une histoire commune ”
Nan Goldin_“ The Ballad of sexual dependency ”
 


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